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Nouvelles technologies 10 start-ups dans la lumière

Saf agr’iDées organisait ce mardi 25 octobre une journée sur les big-datas sous les dorures de l’ambassade du Royaume-Uni à Paris. Dix start-ups françaises et britanniques étaient invitées à y « pitcher » (1).

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Dans l’exercice de l’« elevator pitch » (1), soit la capacité à convaincre de son modèle en trois minutes, la start-up française Agriconomie est sans nul doute celle qui a le plus convaincu. Copieusement applaudie, elle devait exécuter l’exercice avec neuf autres start-ups ce mardi à l’ambassade du Royaume-Uni à Paris, à l’initiation de la Saf, de l’ambassade et d’Axema. Devant elles, 220 personnes où se mêlaient investisseurs, universitaires, institutionnels et entreprises de l’« AgTech » (2).

 

Peu d’agriculteurs étaient au rendez-vous. Car l’événement est avant tout l’occasion pour les participants de « réseauter » pour faire du business. C’est surtout le cas en cette période de fin d’année où les fonds d’investissement se ruent sur les entreprises innovantes et les start-ups, guidées par leur flair de placement, non dénué de tout intérêt fiscal.

Les futures inconnues

On est donc loin des préoccupations de terrain. L’objectif des deux tables-rondes organisées était de discuter de visions des fermes du futur et des besoins à venir, notamment pour l’agriculture de précision. Mais cela, il n’en a été question que dans l’intitulé de la réunion. Car les propos ont surtout mis en avant la nécessaire organisation de l’innovation dans les deux pays, la nécessité d’avoir des investisseurs pour l’exportation, la traçabilité et la transparence demandée par les consommateurs, les besoins en formation ou encore l’acceptabilité par les exploitants agricoles.

La contrepartie à l’agriculteur fournisseur

Quant à la question du retour monétaire à l’agriculteur, producteur de données, qui fut posée dans la salle et lors des échanges, les réponses furent lapidaires. « Je n’ai pas de solutions », « je ne sais pas dire » ou « il est encore trop tôt, personne ne sait » ont été les réponses. « Et il est bien entendu que lorsque l’on aura prouvé l’intérêt dans le gain de marge ou de compétitivité de la ferme grâce à la donnée, l’agriculteur la fournira très facilement » fut la réponse la plus précise. On est donc encore un peu loin des réalités du terrain. Pourtant, pour ne citer qu’eux, Farmer Business Network, Agriconomie ou encore My John Deere se vantent de travailler pour augmenter les rentabilités des fermes, chiffres à l’appui. Le secteur de l’AgTech, jeune et bouillonnant, se cherche encore.

 

Les 10 qui ont « pitché » en trois minutes chronométrées :

 

 

(1) Un pitch est un résumé du placement produit que propose une start-up. Elle y explique son innovation, sa différenciation, les potentiels et gains à venir. C’est par cet exercice, notamment par celui de l’« elevator pitch », qu’une start-up développe son réseau d’influence et attire les investisseurs. Dans ce cas, l’« elevator pitch » ne dure pas plus de 3 ou 4 minutes.

(2) Secteur des technologies pour l’agriculture.

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